Publié dans Politique

60ème anniversaire du Sénat - Rivo Rakotovao, le nouvel Icare ?

Publié le jeudi, 18 juillet 2019

Sous l’impulsion de Rivo Rakotovao, la chambre haute va célébrer sa 60ème anniversaire la semaine prochaine. 5 jours de festivités qui s’apparentent à un défi mal placé d’un enfant gâté ayant perdu son vache à lait  5 jours de liesse. Quelle mouche a pu bien piquer le président du Sénat Rivo Rakotovao à tel point qu’il veut contre vents et  marrées célébrer une 60ème anniversaire d’une institution ? Du 22 au 26 juillet prochain, diverses activités seront au menu : messe d’ouverture, conférences débats, rencontres sportives, spectacles, stands d’expositions, don de sang, etc. Rivo Rakotovao s’entête pour cette célébration malgré les réticences dans les rangs même des sénateurs. En effet, il s’agit d’un non respect flagrant à l’encontre des valeurs républicaines. Le 60ème anniversaire d’une institution se fêtent-elles ? Et si la fièvre de la célébration piquaient les autres institutions, les ministères notamment en cette période remaniement, les régions et les communes ? Cette situation prouve sans ambages le niveau politique de celui-ci.

Le niveau est tellement bas que l’on peut affirmer que seul le hasard l’a poussé dans les hautes sphères étatiques, et non sa qualité d’homme d’Etat. Une qualité qui lui fait défaut, quoi qu’il fasse, quoi qu’il décide. Cette célébration va également à l’encontre de la politique d’austérité  prônée par le Président de la République. Déjà que le budget du Sénat a été revu à la baisse dans la Loi des Finances Rectificative, sans gêne et sans honte le président du Sénat gaspille le budget y afférent. Un budget payé par le citoyen lambda dont l’utilisation doit être destinée à une mission précise, utile et efficiente. En somme, il s’agit d’un défi lancé à l’encontre du Président Andry Rajoelina en ces temps où la dissolution du Sénat a été lancée sur la place publique. Rivo Rakotovao pense à tort et à travers qu’il est le sauveur de cette chambre en défiant le
Président de la République de la sorte.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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